Esprit de famille d’Ellen Guillemain
Faut dire que le couverture m’avait tapé dans l’œil, dès la première seconde, mais parfois, la vie fait mal les choses, et au chômage à ce moment là, (malheureusement, j’y retourne à la fin de la semaine, mais c’est une autre histoire…) je n’avais pu faire l’acquisition de cet ouvrage, dont le titre, la couverture, le résumé (ou synopsis pour les érudits) ainsi que l’auteur m’avaient attiré telle une araignée dans sa toile… Mais c’est aujourd’hui chose faite, ouf !
Bienvenue dans Esprit de famille un livre à la fois tendre, émouvant et pourtant brute, mais brute comme il faut, hein ! Après sa lecture, je me suis sentie un brin soulagée, finalement ma famille n’est pas si barrée aux miettes que je le croyais, par contre celle d’ Esprit de famille…
Au delà de l’émotion que suscite son ouvrage, Ellen Guillemain sait mettre en exergue les petits défauts de chacun de ses personnages, et l’on sent au travers des lignes, des mots, qu’elle aime cette famille qui n’est décidément pas comme les autres.
Chaque famille a ses secrets, ceux de la famille de Nouche ne sont pas en reste et vous feront voyager dans leurs errements si particuliers.
Un petit extrait de sa plume, un tout petit :
« Les êtres humains sont comme des volcans éteints, des engins mécaniques ronronnant. Il leur suffit quelquefois d’un élément déclencheur, comme un mouvement de la terre, un jet d’huile dans un rouage, pour que tout se remette à fonctionner, ou au contraire, à exploser. » Ellen Guillemain in Esprit de famille. J’adore…
Pour le coup, je regrette à présent de ne pas connaître son premier roman Un crime amoureux, paru en 2012, mais je compte bien le mettre dans mon sac à lecture très bientôt (non moi j’ai pas de PAL, en fait si, mais chut…).
Bref, c’est encore avec regret que j’ai refermé la dernière page de Esprit de famille d’Ellen Guillemain, car je m’étais attachée à Nouche, son frère, sa sœur…