L’affaire Brierre, un crime insensé à la Belle Epoque
Une belle et intense plongée dans le crime de 5 enfants de Morancez qui eut lieu dans la nuit du 21 avril 1901 mais pas que.
Grâce à Alain Denizet, à ses recherches (mon dieu, il a du en compulser des journaux, des articles, procès verbaux…) et à la lumière qu’il jette sur cette affaire qui défraya la chronique de nombreux journaux locaux, nationaux et internationaux, nous découvrons la vie paysanne de ce début de 20ème siècle mais également les ressorts d’une justice (pas toujours juste, c’est ce que je me dis après avoir lu ce livre) et les ressorts d’une presse à l’époque florissante et déjà « voyeuriste » (ça c’est mon point de vue).
En refermant ce livre, je n’ai toujours pas décidé de mon point de vue sur la culpabilité ou non de Brierre dans l’assassinat de ses enfants.
Vous l’aurez compris, j’ai dévoré avec plaisir et curiosité l’énigme que laisse encore cette affaire. Cet éclairage historique d’une affaire qui a longtemps défrayé la chronique, je ne l’ai pas lu que d’un point de vue historique car au delà de ce propos, l’éclairage d’ Alain Denizet me prend à me demander qu’elle fut la responsabilité des uns et des autres dans la culpabilité de ce père de famille veuf et taciturne et qui, mal intégré socialement, faisait de lui un coupable idéal ?
Je remercie Alain Denizet de cet éclairage à la fois historique et social qui m’a également permis d’appréhender les prétoires de la Belle Epoque.
En résumé, un livre que je recommande, que l’on soit féru d’histoire ou pas !