Vous prendrez bien un soupçon de fantastique avec Tolbiac Juillet – La Fenêtre de Dieu
Cet ouvrage se déroule comme une enquête entre deux mondes parallèles. Tolbiac Juillet, voyageur temporel de La Fenêtre de Dieu, va devoir dénouer les deux fils de sa vie, ou plutôt le fil de deux vies : sa vie d’enfant adopté, sa vie d’enfant naturel… C’est comme si on lui donnait la chance de refaire son karma et celui de ceux qui lui sont chers dans deux univers parallèles.
Tolbiac Juillet – La Fenêtre de Dieu, un ouvrage qui m’a chaviré dès le premier paragraphe. Le passage sur ses animaux que nous menons à la mort pour satisfaire nos pulsions carnassières m’a ému, profondément. Puis me voilà à suivre avec avidité un Perfecto avec une âme (Mirabelle), mais sans fermeture éclair, dans son périple entre l’usine des États-Unis et notre bon vieux continent, et plus précisément, la France. Inutile de croire que je suis partie en live, que je surfe sur une vague de science-fiction, car vous allez être fasciné par ce cuir vachette que notre héros, Tolbiac Juillet, endossera comme une seconde peau. Tolbiac Juillet – La Fenêtre de Dieu de Cédric Blondelot un ouvrage rafraîchissant et palpitant.
Un mix magique entre fantastique et polar
Si vous aimez le fantastique, la Fenêtre de Dieu vous ravira. Si vous aimez le suspens, les enquêtes, faire marcher vos neurones en même temps que vous suivez les pérégrinations de vos héros, même punition (oui, je suis restée dans le karma, j’avoue). Cet ouvrage, tout comme son personnage est empli de magie, pas la magie de Harry Potter, non pas celle-ci. Parce que Tolbiac Juillet est également un magicien aux doigts de fée. Pas un magicien qui manipule colombes et lapins, il a de toute évidence un problème avec les trucs à plume. Nul doute qu’aucun autre héros n’aurait pu supporter un tel destin à deux horizons.
Je n’ai pas craqué que pour le fond. J’ai également craqué pour le style, l’humour, la poésie, l’émotion. Cédric Blondelot distille tout cela au fil des pages, au gré des découvertes de Tolbiac sur cette deuxième vie sur laquelle il n’avait aucune conscience jusqu’à présent.
À chaque chapitre, l’auteur vous emmène dans de Nouveaux Mondes, tout en restant dans le nôtre, en ne quittant jamais la Terre, ni la vie telle que nous la connaissons, hormis certaines pièces d’aisance qui semblent, passez-moi l’expression, déconner grave ! Quand je dis « Nouveaux Mondes », ce n’est pas forcément l’altération de la réalité. Je veux dire qu’il a décortiqué le chapitre, l’a étudié, avant de nous le livrer tel un magnifique présent.
Ma sensation livre
Tolbiac Juillet – La Fenêtre de Dieu est un roman magique et magnifique, dans lequel le temps se fige avec poésies et rebondissements, il devrait bien évidemment entraîner la création de la catégorie science-fiction, mais je trouve que Tolbiac Juillet et la fenêtre de Dieu méritent une place de choix dans mes O.L.N.I. C’est un roman qu’on ne referme qu’au mot fin, pourtant, j’aurais aimé qu’il n’ait pas de fin. Merci, Cédric Blondelot, merci l’artiste de m’avoir tenu en haleine au-dessus de la piscine, du début à la fin !
Résumé :
Tolbiac Juillet, c’est un nom peu courant, un nom qui sied merveilleusement à ce personnage, haut en couleur et qui bien qu’un tantinet autocentré, a du cœur, beaucoup de cœur pour ceux qu’il aime et qu’il connaît, il est un peu sauvage, très attaché à sa famille d’adoption, et on le comprend ! Il n’est pas question pour lui de connaître ceux qui l’ont abandonné, sa vie lui suffit, il l’aime telle qu’elle est, jusqu’à ce que… (non je ne dirais rien, eh eh! ). Alors quand un soir de juillet, il se retrouve propulsé au milieu d’inconnu, car aspiré par les toilettes, et qui prétendent être sa famille, il n’a qu’une envie, retourner vers ceux qu’il connaît depuis toujours.
Synopsis :
À Chicago, une femme meurt dans l’incendie de son appartement.
Deux ans plus tard, le 31 juillet 1979, rue de Tolbiac, en plein Paris, un nouveau-né est abandonné dans un kiosque à journaux. Alors qu’il défèque sur Le Monde et pisse sur L’Humanité, un couple le trouve, l’adopte et le nomme Tolbiac Juillet.
Adulte, Tolbiac devient magicien doublé d’un pickpocket de génie. La vie de cet énergumène au cuir tendre aurait pu se dérouler paisiblement, mais voilà qu’il se fait aspirer… par la cuvette des toilettes ! Oui, aspiré.
Quant à savoir quelle brulante vérité l’attend de l’autre Côté…