Ad Unum, Didier Fossey
En fait que je vous explique un peu, Dider Fossey, je l’avais dans le collimateur avec son Burn Out, mais cette année-là, (non, ce n’est pas si vieux que ça, rho…), j’avais déjà jeté mon dévolu sur d’autres ouvrages et du coup, ma bourse était vide.
Il était présent avec son éditrice au 9ème salon de Berd’Huis. Ah ben fallait venir, mes petits loups… et participait au café littéraire.
Du coup, je me suis dit, tiens je vais me laisser tenter par Ad Unum, bien que je connaisse une forte aversion au latin… Très fort ce Didier…
J’ai eu de la chance, le texte est en français et non en latin, bon j’arrête mes bêtises et je redeviens un brin sérieuse pour vous parler de cet ouvrage.
Au départ, j’ai connu quelques difficultés à me mettre dans l’ambiance de la ruche, je veux dire du 36 quai des Orfèvres et puis plus l’on avance dans le récit, plus on accroche, plus on est ferré.
Du coup, c’est un ouvrage que j’ai lu en … moins d’une journée, (heureusement j’en ai d’autres à lire…), ben oui mais c’est la faute de l’auteur…
L’histoire se déroule à Paris, un tueur en série se prend ni plus ni moins pour un justicier et donne du fil à retordre à l’équipe de la Bac et à son chef de groupe le commandant Le Guen.
L’écriture directe et sans fioritures de Didier Fossey se marie parfaitement à cette intrigue menée de main de maître par cet ancien policier. Ce dernier vous distille les infos et le suspens au goutte à goutte histoire de vous rendre accro…
Mes passages préférés restent toutefois lorsque l’auteur s’immerge dans les méandres de l’âme du tueur, très fort et là j’ai enfin ressenti cette touche « sentiment » qui me manquait dans l’enquête.
Certains vous diront qu’ils avaient deviné avant la fin, moi j’avais des doutes et comme le doute bénéficie à l’accusé, c’est Didier Fossey et ad Unum qui ont gagné !
Du coup, Ad Unum, « jusqu’au dernier… », hum, moi je dirais jusqu’à la dernière page, non ?