Le jour où les lions mangeront de la salade verte | Résumé et Avis

Le jour où les lions mangeront de la salade verte | Résumé et Avis

18 mars 2019
4 min read

« Le jour où les lions mangeront de la salade verte. Ou l’idée qui aurait peut être mérité d’en rester à ce stade ! »

Salut tout le monde, je suis Cloé, collègue de rédaction web de Magali.

Et je vais aujourd’hui vous faire part de mon avis après la lecture de Le jour où les lions mangeront de la salade verte de Raphaëlle Giordano.

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Quand, au détour d’une conversation durant laquelle nous procrastinions travaillions dur, Magali me proposa de rédiger ici une critique du livre que je venais à peine d’entamer – et dont les premières pages me réjouissaient – je me suis dit youpi, je vais pouvoir mettre à profit ma lecture et en faire profiter tout un tas d’autres personnes !

Malheureusement, ce « youpi » s’est rapidement transformé en « Mais d’où est venue cette idée ridicule de m’engager dans une gageure pareille ?! »

Ça parle de quoi Le jour où les lions mangeront de la salade verte ?

Avant de vous gâcher tout le suspens, voici un résumé de ce roman feel good :

L’héroïne, Romane, est à la tête de Sup’ de Burnes, une société ayant pour objectif d’amener les personnes atteintes de burnerie aigue (ou tout simplement les gros connards – ou connasses – ne soyez pas jalouses !) à modifier leur attitude et enfin profiter de la vie et cesser d’être une nuisance pour leur entourage. La nouvelle session qui prend place comprend Nathalie, Bruno, Émilie, Patrick et Maximilien Vogue, un PDG riche, beau, célèbre et quelque peu imbu de sa personne. Romane va se mettre au travail et tout mettre en œuvre pour mener à bien sa mission. Mais y parviendra-t-elle avec Maximilien ?

Cette autrice a déjà écrit un autre roman feel good, que j’ai lu avant celui-ci, Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, et qui est un bestseller international. Elle est avant tout une experte en créativité et développement personnel.

Est-ce qu’il vaut le détour ?

Comme pour son précédent roman, Raphaëlle Giordano s’emploie ici à transposer à la vraie vie – enfin romancée – des outils de développement personnel. Si l’idée est attrayante et légitime, elle n’est malheureusement pas, à mon sens, brillamment mise en œuvre. La faute à des personnages plus caricaturaux les uns que les autres et des situations invraisemblables au possible.

Vous l’aurez compris, je ne suis pas parvenue à me plonger dans ce récit. J’ai même manqué la déchirure du muscle oculomoteur droit supérieur tellement j’ai levé les yeux au ciel !

Quelques extraits pour illustrer mon propos

Dans les premières pages, il y a des passages qui m’ont réjouie comme :

« Paris défila, démasquant ses penchants burnés avec, en pièce maîtresse, la tour Eiffel, érigeant sans complexes aux regards impudiques sa forme phallique. »

ou

« Quand elle parlait de burnerie, Romane évoquait aussi souvent les malheureux « petits attentats à la sensibilité » trop souvent perpétrés […], sans oublier la mauvaise foi en toute bonne foi, si tristement répandue. »

Malheureusement, le récit s’est vite transformé en comédie romantique pour adolescent(e) saupoudrée à l’excès de techniques de développement personnel. La palme de la séquence la plus ridicule revient pour moi à un échange de textos entre Romane et Maximilien :

« Dans la soirée, il reçut un texto de Romane qui prenait des nouvelles. Elle voulait sans doute s’assurer qu’il ait bien vécu la mise en scène.

– Alors, cette journée à l’aveugle ?

– Expérience intéressante, mais…

– Mais quoi ?

– … mais on dirait que j’ai un problème de persistance rétinienne…

– C’est-à-dire ?

– Maintenant, quand je ferme les yeux je vois une image…

– Quelle image ?

– … Toi ! répondit-il avec un smiley clin d’œil.

– Très malin !

Il apprécia le smiley courroucé. Il adorait taquiner la jeune femme. »

Je vais même carrément vous l’avouer, je n’ai pas terminé ce roman. J’ai lâché aux deux tiers et suis directement allée lire les deux derniers chapitres.

Je sais aussi voir le bon côté des choses (leçon roman feel good retenue !)

Sinon, rien à voir avec le contenu en lui même mais j’ai bien aimé les ÉNORMES caractères des éditions « La Loupe ». C’est l’idéal le soir quand les yeux sont bien fatigués (et accessoirement pour ne pas aggraver la déchirure musculaire…) !

Si après cette critique Magali accepte toujours que je vienne m’étaler ici, promis, la prochaine fois je parlerai d’un livre que j’ai adoré !

Crédit images : Robert Downey Jr. trop blasé (Giphy)

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